Cuba gotiando arte, Reynaldo Pagán

Posted: sábado, 14 de mayo de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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¿ De dónde surge el arte ? Para el artista plástico santiaguero Reynaldo Pagán el humor, la música, una frase leida o escuchada a veces sin querer hacen mellas y son ingredientes típicamente cubanos que a través de su creación logran alcance universal... o cuando Cuba está gotiando arte.

Amours et détours

Posted: lunes, 2 de mayo de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Antonio cherchait dans le tiroir et en parcourait chaque recoin du regard. Il avait aujourd’hui un de ses rendez-vous amoureux et il voulait essayer par tous les moyens de donner une bonne impression à la fille, c’était leur premier rendez-vous. Bien sûr la nécessité fait des miracles et quand ils se connaîtraient davantage elle le comprendrait. Le meilleur de ses slips avait une petite tache jaune. Il essayait de deviner si c’était de l’urine ou du sperme. La vieille y voit de moins en moins se dit il.


Il déroula chaque boule de chaussettes et chercha un peu anxieux la présence de quelque petit trou, ses trois paires étaient impeccables, comme neuves, il pouvait les mettre. Pendant la semaine il n’en usait qu’une pour aller au travail. Il continuait son observation et lui vint à l’esprit l’image de sa grand-mère les cousant en glissant une ampoule à l’intérieur. Elle reprisait les chaussettes et les tee-shirts en vraie experte, son point était quasiment invisible. Les femmes ne savent plus coudre maintenant pensa-t-il. Les tee-shirts étaient les vêtements à qui on demandait le plus, grâce à la grand-mère les accros se transformaient en petites piqûres de moustiques, c’était un luxe de les arborer.

La petite tache sur le slip était maintenant sa majeure préoccupation, qu’était-ce donc ? Bon, ce n’était pas si important, une fois la lumière éteinte elle serait invisible, c’était une astuce infaillible. On lui avait demandé souvent d’éteindre la lumière peut-être pour cacher de récents suçons ou peut-être bien pour un trou dans la culotte ou une vilaine reprise sur les bretelles d’un soutien gorge. Il s’exécutait avec plaisir pour elle et pour lui. Les femmes aussi en étaient là. Maintenant il cherchait son parfum. Mais l’absence d’un bouton ne pourrait pas se cacher dans la pénombre relative. Ce slip n’était déjà pas du tout sexy si en plus venait se rajouter l’absence de ce bouton.

- Man ! Pas de réponse et il en vint à imaginer qu’il l’avait appelée en rêve, il insista : Man!
- Ne cries pas, je ne suis pas sourde. S’entendit-il répondre depuis la cuisine, sa voix arrivait un peu lointaine comme ailleurs.
- Qu’est ce que tu as fait du bouton de mon slip ?
- Quel slip ?
- Celui pour sortir.
- J’en sais rien, Dieu seul sait ce que toi tu en as fait, je ne porte pas tes slips.
- Tu ne les portes pas mais c’est toi qui les laves. Ah! Et cette tache jaunâtre près de la braguette.
- Secoues-toi bien quand tu urines, c’est la même chose avec les slips de ton père et ceux de ton frère. J’en ai marre de laver ça et de nettoyer autour de la cuvette des W.C
- Tu n’as pas un bouton pour coudre à ce slip ? Je dois sortir aujourd’hui.
- Je n’en ai pas de blanc.
- Comment ça pas de blanc ?
- Tu es sourd ou aveugle ? Il n’y en a pas, tu le vois bien.
- Et alors ?
- De cette taille j’en ai seulement deux noirs, les autres sont trop grands ou trop petits.
- J’aurai l’air de quoi! Comment vais-je me montrer avec un slip blanc aux boutons blancs avec un bouton noir au milieu ?
- Tu feras comme tout le monde, l’époque n’est ni au luxe ni au raffinement.
- Mais j’aurai l’air ridicule avec ça, en plus il n’est pas du tout sexy.
- Si la fille est amoureuse de toi elle ne prendra pas garde à ces détails.
- Amoureuse de qui, Man ? On a changé d’époque.
- Je te couds le noir ?
- Et la tache jaune à la braguette ?
- Il n’y a pas de chlore, pas de javel, peu de gaz et la savonnette doit durer encore plusieurs jours, économise-la quand tu te laves. Il suffisait de faire un peu attention à ce que tu fais pour éviter la petite tache, tu n’auras qu’à éteindre la lumière quand vous serez ensemble.
- ...Tain ! Si j’avais su je ne t’aurais pas parlé du bouton noir.

Publié en espagnol le 02 mai 2011, Paisdeorishas.blogspot.com - Traduction Magali Junique

Amores claroscuros

Posted: by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Antonio buscaba dentro de su gaveta, mientras su mirada recorría cada recodo de la caja. Hoy tenía una de aquellas citas amorosas y trataba por todos los medios dejar una buena impresión en la muchacha, era su primera salida con ella. Luego, la necesidad hace parir milagros y cuando tuviera un poco más de confianza ella lo comprendería. El mejor de los tres calzoncillos tenía una pequeña mancha amarillenta. Trataba de adivinar si era orine o semen. A la vieja le está fallando la vista, pensó.

Fue abriendo cada bola de los pares de medias y buscaba ansiosamente la presencia de algún huequito, los tres pares se encontraban a salvo, eran fuertes, podia presumir de ellas. Entre semana usaba uno solo para trabajar. Continuaba observándolas y le llegó a la mente la imagen de su abuela cosiéndolas con un bombillo dentro. Era experta zurciendo calcetines y puloveres, su costura era casi invisible. Las mujeres de hoy no saben coser, pensó nuevamente. Los puloveres eran las prendas más sacrificadas, gracias a la abuela aquellos huequitos parecían picadas de mosquitos, era un lujo usarlas.

La manchita en el calzoncilloo, ésa era ahora su máxima preocupación, ¿qué sería? De todas formas lo de las manchas no era tan importante, con la luz apagada eran imperceptibles, era un truco que no fallaba. Casi siempre le solicitaban que apagara la luz, quizás para ocultar recientes chupones, tal vez por algún huequito en el blumer o marcas ancianas en los tirantes de los ajustadores, él las complacía y se hacía el favor. Ellas también actuaban así. Ahora le faltaba su perfume. Pero la falta de un botón no se podía ocultar en aquella semipenumbra. Ya era suficiente que fuera matapasiones para encima de eso sumarle la pérdida de aquel botón.

-¡Vieja! No obtuvo respuesta y llegó a imaginar que pensaba, insistió en su llamada. ¡Vieja!

-No me grites que no estoy sorda. Respondió la madre desde la cocina y su voz llegaba lejana, perdida.

-¿Qué pasó con el botón del calzoncillo?

-¿De cuál calzoncillo?

-Del de salir.

-No lo sé, sabrá Dios que hiciste con él, yo no uso calzoncillos.

-No los usas, pero eres quien los lavas. ¡Ah! Y tienen una manchita amarilla cerca de la portañuela.

-Sacúdete bien el rabo cuando orines, así están los de tu padre y los de tu hermano. Ya estoy cansada de lavar calzoncillos meados y que se orinen fuera de la taza del baño.

-¿No tienes un botón para pegarle a este calzoncillo? Hoy tengo una salida.

-No hay ninguno blanco.

-¿Cómo que no hay ninguno blanco?

-¿Eres sordo o ciego? No lo hay, ¿no lo ves?

-¿Y ahora?

-De ese tamaño solo hay dos negros, los demás son muy grandes o demasiado pequeños.

-¡Eso es un papelazo! ¿Cómo me voy a aparecer con un calzoncillo blanco de botones negros?

-Como se aparece cualquiera, no estamos en tiempos de lujos o exquisiteces.

-Pero me veré ridículo con esa pieza, y de contra, es matapasiones.

-Si la muchacha está enamorada de ti no se fijará en esos detalles.

-¿Enamorá de qué, vieja? Ya corren otros tiempos.

- ¿Te los pongo negros?

- ¿y la manchita amarilla de la portañuela?

-No hay cloro, no hay lejía, hay poca luz brillante y la astillita de jabón debe alcanzar por varios días, así que no te enjabones demasiado cuando te bañes. Esa manchita se puede evitar con un poco de cuidado cuando andes en tus cosas, apaga la luz del cuarto cuando estés con ella.

-¡Ñó! Si sé eso no te hablo de los botones negros.


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