Artiste Rosario HEINS

Posted: miércoles, 23 de noviembre de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Cuba Gotiando Arte

Posted: lunes, 7 de noviembre de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Haut Perchée !

Posted: miércoles, 28 de septiembre de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Louis-Louis

Posted: jueves, 15 de septiembre de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Le festival des fanfares de Montpellier 2011 ou l'arc en ciel des faubourgs

Posted: viernes, 1 de julio de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Quand David rencontre Goliath

Posted: jueves, 23 de junio de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Cuba gotiando arte, Reynaldo Pagán

Posted: sábado, 14 de mayo de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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¿ De dónde surge el arte ? Para el artista plástico santiaguero Reynaldo Pagán el humor, la música, una frase leida o escuchada a veces sin querer hacen mellas y son ingredientes típicamente cubanos que a través de su creación logran alcance universal... o cuando Cuba está gotiando arte.

Amours et détours

Posted: lunes, 2 de mayo de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Antonio cherchait dans le tiroir et en parcourait chaque recoin du regard. Il avait aujourd’hui un de ses rendez-vous amoureux et il voulait essayer par tous les moyens de donner une bonne impression à la fille, c’était leur premier rendez-vous. Bien sûr la nécessité fait des miracles et quand ils se connaîtraient davantage elle le comprendrait. Le meilleur de ses slips avait une petite tache jaune. Il essayait de deviner si c’était de l’urine ou du sperme. La vieille y voit de moins en moins se dit il.


Il déroula chaque boule de chaussettes et chercha un peu anxieux la présence de quelque petit trou, ses trois paires étaient impeccables, comme neuves, il pouvait les mettre. Pendant la semaine il n’en usait qu’une pour aller au travail. Il continuait son observation et lui vint à l’esprit l’image de sa grand-mère les cousant en glissant une ampoule à l’intérieur. Elle reprisait les chaussettes et les tee-shirts en vraie experte, son point était quasiment invisible. Les femmes ne savent plus coudre maintenant pensa-t-il. Les tee-shirts étaient les vêtements à qui on demandait le plus, grâce à la grand-mère les accros se transformaient en petites piqûres de moustiques, c’était un luxe de les arborer.

La petite tache sur le slip était maintenant sa majeure préoccupation, qu’était-ce donc ? Bon, ce n’était pas si important, une fois la lumière éteinte elle serait invisible, c’était une astuce infaillible. On lui avait demandé souvent d’éteindre la lumière peut-être pour cacher de récents suçons ou peut-être bien pour un trou dans la culotte ou une vilaine reprise sur les bretelles d’un soutien gorge. Il s’exécutait avec plaisir pour elle et pour lui. Les femmes aussi en étaient là. Maintenant il cherchait son parfum. Mais l’absence d’un bouton ne pourrait pas se cacher dans la pénombre relative. Ce slip n’était déjà pas du tout sexy si en plus venait se rajouter l’absence de ce bouton.

- Man ! Pas de réponse et il en vint à imaginer qu’il l’avait appelée en rêve, il insista : Man!
- Ne cries pas, je ne suis pas sourde. S’entendit-il répondre depuis la cuisine, sa voix arrivait un peu lointaine comme ailleurs.
- Qu’est ce que tu as fait du bouton de mon slip ?
- Quel slip ?
- Celui pour sortir.
- J’en sais rien, Dieu seul sait ce que toi tu en as fait, je ne porte pas tes slips.
- Tu ne les portes pas mais c’est toi qui les laves. Ah! Et cette tache jaunâtre près de la braguette.
- Secoues-toi bien quand tu urines, c’est la même chose avec les slips de ton père et ceux de ton frère. J’en ai marre de laver ça et de nettoyer autour de la cuvette des W.C
- Tu n’as pas un bouton pour coudre à ce slip ? Je dois sortir aujourd’hui.
- Je n’en ai pas de blanc.
- Comment ça pas de blanc ?
- Tu es sourd ou aveugle ? Il n’y en a pas, tu le vois bien.
- Et alors ?
- De cette taille j’en ai seulement deux noirs, les autres sont trop grands ou trop petits.
- J’aurai l’air de quoi! Comment vais-je me montrer avec un slip blanc aux boutons blancs avec un bouton noir au milieu ?
- Tu feras comme tout le monde, l’époque n’est ni au luxe ni au raffinement.
- Mais j’aurai l’air ridicule avec ça, en plus il n’est pas du tout sexy.
- Si la fille est amoureuse de toi elle ne prendra pas garde à ces détails.
- Amoureuse de qui, Man ? On a changé d’époque.
- Je te couds le noir ?
- Et la tache jaune à la braguette ?
- Il n’y a pas de chlore, pas de javel, peu de gaz et la savonnette doit durer encore plusieurs jours, économise-la quand tu te laves. Il suffisait de faire un peu attention à ce que tu fais pour éviter la petite tache, tu n’auras qu’à éteindre la lumière quand vous serez ensemble.
- ...Tain ! Si j’avais su je ne t’aurais pas parlé du bouton noir.

Publié en espagnol le 02 mai 2011, Paisdeorishas.blogspot.com - Traduction Magali Junique

Amores claroscuros

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Antonio buscaba dentro de su gaveta, mientras su mirada recorría cada recodo de la caja. Hoy tenía una de aquellas citas amorosas y trataba por todos los medios dejar una buena impresión en la muchacha, era su primera salida con ella. Luego, la necesidad hace parir milagros y cuando tuviera un poco más de confianza ella lo comprendería. El mejor de los tres calzoncillos tenía una pequeña mancha amarillenta. Trataba de adivinar si era orine o semen. A la vieja le está fallando la vista, pensó.

Fue abriendo cada bola de los pares de medias y buscaba ansiosamente la presencia de algún huequito, los tres pares se encontraban a salvo, eran fuertes, podia presumir de ellas. Entre semana usaba uno solo para trabajar. Continuaba observándolas y le llegó a la mente la imagen de su abuela cosiéndolas con un bombillo dentro. Era experta zurciendo calcetines y puloveres, su costura era casi invisible. Las mujeres de hoy no saben coser, pensó nuevamente. Los puloveres eran las prendas más sacrificadas, gracias a la abuela aquellos huequitos parecían picadas de mosquitos, era un lujo usarlas.

La manchita en el calzoncilloo, ésa era ahora su máxima preocupación, ¿qué sería? De todas formas lo de las manchas no era tan importante, con la luz apagada eran imperceptibles, era un truco que no fallaba. Casi siempre le solicitaban que apagara la luz, quizás para ocultar recientes chupones, tal vez por algún huequito en el blumer o marcas ancianas en los tirantes de los ajustadores, él las complacía y se hacía el favor. Ellas también actuaban así. Ahora le faltaba su perfume. Pero la falta de un botón no se podía ocultar en aquella semipenumbra. Ya era suficiente que fuera matapasiones para encima de eso sumarle la pérdida de aquel botón.

-¡Vieja! No obtuvo respuesta y llegó a imaginar que pensaba, insistió en su llamada. ¡Vieja!

-No me grites que no estoy sorda. Respondió la madre desde la cocina y su voz llegaba lejana, perdida.

-¿Qué pasó con el botón del calzoncillo?

-¿De cuál calzoncillo?

-Del de salir.

-No lo sé, sabrá Dios que hiciste con él, yo no uso calzoncillos.

-No los usas, pero eres quien los lavas. ¡Ah! Y tienen una manchita amarilla cerca de la portañuela.

-Sacúdete bien el rabo cuando orines, así están los de tu padre y los de tu hermano. Ya estoy cansada de lavar calzoncillos meados y que se orinen fuera de la taza del baño.

-¿No tienes un botón para pegarle a este calzoncillo? Hoy tengo una salida.

-No hay ninguno blanco.

-¿Cómo que no hay ninguno blanco?

-¿Eres sordo o ciego? No lo hay, ¿no lo ves?

-¿Y ahora?

-De ese tamaño solo hay dos negros, los demás son muy grandes o demasiado pequeños.

-¡Eso es un papelazo! ¿Cómo me voy a aparecer con un calzoncillo blanco de botones negros?

-Como se aparece cualquiera, no estamos en tiempos de lujos o exquisiteces.

-Pero me veré ridículo con esa pieza, y de contra, es matapasiones.

-Si la muchacha está enamorada de ti no se fijará en esos detalles.

-¿Enamorá de qué, vieja? Ya corren otros tiempos.

- ¿Te los pongo negros?

- ¿y la manchita amarilla de la portañuela?

-No hay cloro, no hay lejía, hay poca luz brillante y la astillita de jabón debe alcanzar por varios días, así que no te enjabones demasiado cuando te bañes. Esa manchita se puede evitar con un poco de cuidado cuando andes en tus cosas, apaga la luz del cuarto cuando estés con ella.

-¡Ñó! Si sé eso no te hablo de los botones negros.


La dernière cène

Posted: jueves, 24 de febrero de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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C’était à l’époque où la nécessité nous avait réunis dans six mètres carrés. C’est pratiquement là que nous vivions. Nous savions que nous ne dînerions pas non plus ce soir là. Mais le souvenir du repas copieux de la veille empêchait toute angoisse intestinale. Nous devions parcourir un long trajet car de notre pièce à l’ Hôtel Leningrad il y avait dix kilomètres. Mais j’avoue les avoir parcourus allègrement. Bien que le repas de la veille soit loin j’arrivais encore à lâcher quelques rots et pets de circonstance.

A notre arrivée – j’ai oublié de dire que mon copain était avec moi – nous nous sommes baissés pour pénétrer dans l’obscurité. Je pensais que nous étions seuls, mais un bruit nous fit reculer rapidement. Je commençais à m’inquiéter , en effet je n’arrivais pas à l’ identifier : les cinq bouches d’aération qui s’alignaient étaient occupées. Leur ouverture commençait, c’était l’heure du dîner et l’air bruyant sortait peu à peu. Au début je ne distinguais pas très bien mais rapidement nous entendîmes les exclamations : Langoustes à la mayonnaise ! Riz aux crevettes ! Fritures de bananes ! je vis simultanément les narines battre en aspirant l’odeur qui s’échappait de ces bouches d’aération. Bien sûr il s’agissait des narines de mes voisins du quartier, couchés sur le dos chacun dans une sortie d’air, ils aspiraient l’odeur de ces plats délicieux.

Mes yeux maintenant habitués à l’obscurité pouvaient reconnaître distinctement le visage de Juanita, celle qui habite au coin de la rue, son mari, ainsi que le médecin et son épouse. Mais après tout les choses allaient bien car nous nous aperçûmes que deux bouches supplémentaires fonctionnaient et nous y courûmes afin de ne pas perdre le plat suivant.

Cette fois je n’en entendis pas le nom mais il se mit à flotter dans l’air. Je ne pus retenir ma joie : du poulet ! du poulet ! ce fut là notre dernier dîner. Le lendemain l’hôtel changeait de gérant, il devint l’ Hôtel San Pedro, le dollar commença à circuler et les tubes d’aération furent réaménagés. Cuba en était déjà à trois ans de « période spéciale ».



publié le 1 octobre 2009 par yannier RAMIREZ BOZA dans paisdeorishas.blogspot.com, traduction-arrangements magali Junique. 

Masnata en concert

Posted: lunes, 21 de febrero de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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Musique à La Laiterie :Thierry Masnata, ses musiciens, son public, ses amis... Compositions personnelles : Bling, bling ; Salsita rica ; Chica de La Habana, La passion... Un voyage en Méditerranée sans oublier la petite soeur cubaine. Le style Masnata voyage de Montpellier à Oran en passant par Marrakech et l'Andalousie on arrive jusqu' aux Caraïbes et on adore...

Eros et Thanatos

Posted: jueves, 10 de febrero de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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France (01 février 2010)

Déshabille-toi et garde ton soutien-gorge tu sais que j’aime te l’enlever avec ma bouche. Ensuite allonge-toi près de moi. Quoi ? Tu es indisposée. C’est pas grave Mamacita, je suis un vampire. Viens là près de moi. Qu’est-ce que tu fais ? Tu es folle ! Pose ça, arrête, non ! Noooooooooon ! Aïe putain, appelle un médecin vite, aïe mon Dieu ça fait mal, qu’est-ce que tu m’as fait. Laura regarde Eduardo. Elle ouvre la fenêtre et jette les testicules dans la rue.

(10 jours plus tard)

Bienvenue au purgatoire. José était assis par terre dans son appartement. La chambre avait un sale aspect. Elle sentait l’humidité, le salpêtre et le pourri. Les murs étaient couverts de tâches, de moisissure. Depuis plus d’une semaine il y avait une tâche bizarre au sol. Elle faisait maintenant partie du décor. Il n’avait pas choisi ce trou pourri. Sa vie s’était écroulée. Tout n’était qu’une grossière erreur. C’était elle et pas moi se répétait-il en haussant les épaules. Tout n’était que mensonge. Il tenait une dose de cyanure, décidé à mettre fin à ses jours.

Cuba (plusieurs semaines auparavent)

Ce jour là Francisco arrive rue Enramadas, sans passagers, mais avec un sourire qui va d’une oreille à l’autre. Il a enfin trouvé l’amour de sa vie. Cela fait deux semaines qu’ils sont ensemble et tout est arrivé par hasard. Elle travaille dans un magasin en devises du centre ville. Tout a commencé un après-midi quand elle a trouvé une note dans son sac à main : Je t’attends à l’endroit habituel, à 5heures. Je t’aime. Il s’agissait sans doute d’une note adressée à une de ses collègues de travail mais le hasard l’avait mise là. Pressée elle avait quitté son travail en fin de journée, elle ne pensait plus à la note et elle devait rejoindre un ami pour lui faire ses adieux avant qu’il ne parte à l’étranger. Elle était sortie sur le trottoir et avait tendu le bras : Hé ! Taxi ! Avenue Marti, je suis pressée. Quand elle était arrivée elle avait sorti l’argent de la course et sans y prendre garde la note avec. Francisco lut le message et ce fut le coup de foudre. Depuis lors ils étaient ensemble.

Quelque temps après, le message échappa à Francisco alors qu’il circulait dans son taxi rue Enramadas avec sur le visage un sourire d’une oreille à l’autre. La note se colla au talon d’un touriste qui allait vers l’aéroport avec son groupe. Le vol était pour la France. Ce Cubain vivait à l’étranger depuis longtemps.

France (31 janvier 2010)

A la retraite il avait vécu la moitié de sa vie en France. Il avait deux fils. Eduardo son fils ainé l’accueillit à l’aéroport, il venait le chercher. Raconte vieux, comment c’était là-bas ? Les « mulatas » sont toujours aussi belles ? Et Fidel ? Tu l’as vu ?

Après un moment de conversation ils arrivèrent. Eduardo devait partir le jour même pour Montpellier, une affaire de travail urgente dit-il au vieux. Il n’osa pas lui faire part de la jalousie de Laura, c’était plutôt là le motif de son retour. En route pour la maison Eduardo n’imagina pas qu’il avait cette note collée à la chaussure.

France (01 février 2010)

Le lendemain Laura malgré ses connaissances limitées en espagnol réussit à déchiffrer le message qu’elle avait entre les mains. Putain ! Quel salop ! Je savais bien qu’il me trompait ce ... Il est bien cubain ! Mais c’est la dernière fois. Elle jeta le papier par la fenêtre, prit de petits ciseaux de couture et se dirigea vers la chambre où Eduardo l’attendait plein d’ardeur.

Bienvenue au purgatoire. Trois jours plus tard une dispute énorme eut lieu chez les voisins du dessous. La femme avait lu avec soin le message froissé au fond de la poche de la veste. Tant d’années de vie commune pour en arriver là, à la tromperie, se dit-elle. La dispute fut d’une violence fatale. José quant à lui ne supportait plus cette menteuse. Toi tu cherches à partir avec un autre et tu me racontes ces salades. Après toutes ces années tu m’as trahi, tu m’a trompé ou bien tu crois que je l’ignore ? Cela fait un bon moment que je me tais, depuis que j’ai trouvé ce message sur le palier, mais c’est fini. José lui attrapa le cou et serra. Une semaine plus tard, postré, il observait le corps inerte de sa femme. Il prit le verre de cyanure.

Publié en espagnol le 05 février 2010, Paisdeorishas.blogspot.com - Traduction Magali Junique

ZAL Zone d'Autonomie Littéraire

Posted: lunes, 7 de febrero de 2011 by yannier RAMIREZ BOZA in Etiquetas:
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